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Bienvenue

Après quelques années en Chine, puis en Martinique, me voilà de retour à Paris, du moins pour un certain temps; les pérégrinations vont sûrement continuer...  

Bonne visite sur ce blog.

Elise

dispo

Si vous cherchez un pigiste à Shanghai, contactez-moi.

Archives

Comme disait Jules Renard dans son Journal:

 

"Ajoutez deux lettres à Paris: c'est le Paradis!"

6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 10:05

Huangshan, suite et fin.

 

Mercredi, lever de très bon matin : 5h15. Succession sous la douche, puis café et tartines de nutella. Après une demi-heure de pourparlers, nous finîmes par monter dans un bus, direction la montagne à 60 km de là. Comme la chaîne de montagnes de Huangshan (黄山 : jaune montagne) est inscrite au patrimoine de l'UNESCO depuis 1990, un immense bâtiment accueille les touristes par milliers et les répartit dans des navettes pour approcher les lieux de départs de grimpette. Des centaines de Chinois sont déjà là. Un nouveau bus nous conduisit à l'entrée sud-ouest du parc naturel. Là-bas la gestion du parc nous délesta d'un droit d'entrée puis, enfin, à 8h45 l'ascension commença. Des centaines de milliers de marches, encombrées de centaines de milliers de Chinois nous attendaient.

Il fit très vite très chaud. La foule était impressionnante. Que des Chinois. De toute la journée, nous ne croisâmes que six blancs, en plus de nous six. L'immersion fut donc quasi-totale. Nous apprîmes à être patients, très. Ainsi qu'à ouvrir nos yeux et nos oreilles. Rapidement, nous remarquâmes que le Chinois fait du tourisme en tenue de travail. Costumes, cravates et chaussures de ville pour les messieurs, dames en talons, sac à main de contrefaçon Vuitton et parapluie servant d'ombrelle. Seuls les jeunes mettent des baskets et parfois un survêtement de sport. Ah si, nous croisâmes également au moins cinq personnes en short.

L'ascension fut pénible. Vraiment. Nos camarades touristes -à l'exception de nombreux coolies- n'ont aucun rythme de marche et s'arrêtent reprendre leur souffle toujours au milieu du passage. Exaspérant ! Le déjeuner de sandwiches et taboulé nous requinqua un peu.

 

 

Photos de Guillaume et moi. Les heureux participants du séjour étaient au nombre de six, de gauche à droite: Erwan, Guillaume, Arthur, Moi, Constance et Adrien.

 

 

photo1: la montagne ça vous gagne!

 

photo2: l'équipe

 

photo3: la visite du village -mardi

 

Plus loin un étroit passage creusé dans un rocher ressemblait à un goulot d'étranglement. Une heure d'attente pour le franchir tant la foule était nombreuse. Mais d'en haut, sur le pic culminant à 1800 mètres, le paysage est absolument magnifique. Les Montagnes jaunes sont plutôt marrons et vertes, mais ne jouons pas sur les mots. Pics, montagnes, cols, collines s'étendent à perte de vue. Ils sont fait d'énormes rochers sur lesquels, parfois, un peu de terre essaimée par le vent accueille des petits conifères. Ca change très agréablement des tours de Shanghai. Quel plaisir d'être dans la nature, même malgré la foule. Canon  ! Une vraie bouffée d'oxygène.

Nos jambes, lessivées, montèrent, descendirent et montèrent encore des heures durant avant de redescendre dans la vallée après un plus qu'interminable escalier. Les mollets, les genoux (surtout mon genou droit) ont pris cher !

Re-1er bus, re-2e bus, arrivée en ville. Douche bien méritée et somptueux dîner chez Steven, partagé avec des Allemands logés aussi en Bed&Breakfast. Retour à Shanghai en train. Condition identique qu'à l'aller, je ne m'étends pas. Courbatures énormes qui ne passent pas depuis trois jours.

 

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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 08:34

Récit des vacances au grand air – première partie

Six Français de Shanghai partirent, sacs au dos, à Huangshan, dans les très célèbres Montagnes jaunes, dont on dit qu'elles sont « les premières montagnes sous le ciel ».

 

Le trajet en train de nuit fut épouvantable. Onze heures assis en 3e classe, dans un wagon bruyant et surpeuplé de dizaines de voyageurs debout. La chance nous attribua tout de même un carré avec une tablette pour jouer au tarot. Plus tard, la chaleur (et odeur) étouffante, la fatigue et une bouteille de Bordeaux nous aidèrent à fermer, un peu, l’œil.

Au matin, le jour pointant sur la magnifique campagne traversée nous réveilla doucement. Café, tarot et enfin l’arrivée à Huangshan -petit village de 4 millions d’habitants- perçu comme une véritable délivrance. A peine avions-nous débarqué, entre les milliers de passagers (tous Chinois), la foule des vendeurs de cartes et des rabatteurs d’hôtel et de bus, un dénommé Steven nous aperçut. Quelle surprise ! C’est justement un Steven qui nous avait été recommandé par des connaissances pékinoises. Il tient un Bed&Breakfast et s’est avéré extrêmement serviable et sympathique (et businessman). Le programme finit par être défini. On pose nos sacs chez Steven. Sa femme nous accompagne dans un petit village (un vrai hameau pour la Chine) traditionnel du XVIIe siècle, où nous arrivons après une heure et quart de trajet et trois bus plus pourris les uns que les autres.

La chaleur est écrasante. Pas un zef de vent. On déambule dans les ruelles. On s’extasie devant ces vieilles maisons chargées d’âme et d’histoire. En bons Français, on casse la croûte à coups de Bordeaux et de sandwiches au jambon et fromage. Promenade dans les rizières. C’est canon ! Quel calme comparé à la bouillante Shanghai. La fatigue du trajet et la chaleur intenable nous poussent au retour. On reprend nos trois bus pour retourner à la ville.

Une petite pijiu (bière) bien fraîche nous paraît incontournable. A notre requête –visiblement étrange- de bière fraîche, la Xiaojié (serveuse) d’un petit resto s’empresse d’en mettre au frigo sur le champ. Et là, l’attente semble toujours trop longue. Douche bien méritée puis ballade dans la vieille ville et dîner. Courte soirée Martini et tarot mais on fait long feu. Malgré les travaux nocturnes sous nos fenêtres, Morphée est venu nous cueillir sans attendre.

Suite et photos à suivre.

 

 

 

 

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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 17:13

Ah! Les taxis shanghaiais tout un poème! Ils sont pour 99% d'entre eux des Wolkwagen Santana. Le choix portant sur quatre ou cinq générations du même véhicule. Tout neuf ou très vieux, souvent comme leurs chauffeurs. Vendredi soir, en rentrant d'une soirée DVD chez Geoffroy, quelle ne fut pas ma surprise en voyant deux chauffeurs dans mon taxi. Ce n'est pas l'effet d'une bière tout de même? L'un, le vrai, en veste et gants blancs -comme tous les chauffeurs de Shanghai- était assis à la place du mort. L'autre, jeunot d'une vingtaine d'années était au volant. Après demande d'explication, il s'avèrait que le jeune était le fils du plus âgé, et qu'il était en illégale "conduite accompagnée" avec son père, la nuit, dans Shanghai. Le pauvre, le pauvre.

Par réflexe (conduite accompagnée) j'ai voulu mettre ma ceinture, manque de bol, elle était coincée dans la banquette. Il s'est quand même bien débrouillé le petit et n'a calé qu'une seule fois. Ce n'est qu'après 9km d'engueulades en shanghaiais (langue locale) que son père l'a arrêté et a repris le volant (déjà vu ça). Bien joué. L'histoire ne dit pas si le fils conducteur avait son permis. J'ai demandé mais sans connaître le mot en chinois, et mes métaphores ne les ont pas éclairés.

La plupart des chauffeurs de taxis sont compétents, conduisent bien et vite. Certains -rarement-essaient d'entuber leurs clients en prenant des tours et détours. Mais souvent ils sont fair-play. S'ils sont pommés ils arrêtent le compteur le temps de trouver leur chemin. Sympa. La semaine dernière, un chauffeur me disait qu'il aimait bien les Français, mais pas les Américains. Depuis lors, je questionne les autres chauffeurs. Les avis sont partagés. Les Français sont préférés aux Américains car ils disent "bonjour", "merci" et "aurevoir", mais globalement, les Américains ne sont pas détestés non plus.

Revue de presse du week-end:

Bravo Biarritz pour sa qualification en finale de la Coupe d'Europe de Rugby.

Sarko plagie Villiers pour renouer avec son électorat déçu par la capitulation face au CPE et explique que ceux qui n'aiment pas la France n'ont qu'à la quitter.

Figaro magazine: dossier fort intéressant sur l'Opus Dei (l'Oeuvre de Dieu).

Site Libertepolitique.com: bel article sur Ségolène Royale qui prend très cher.

blog d'Eliz: Encore une semaine de cours puis les vacances " la golden week" chinoise. A suivre.

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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 17:06

Avec son super appareil photo et la gachette facile, Geo mitraille à tout va. Voici quelques photos de sa production des derniers jours.

 

 

 

 

 

 Alors dans l'ordre: ma belle orientation (sans ironie -c'est une de mes vraies qualités, sauf très rares exceptions); Geo devant la pièce d'eau d'un parc ; les enfants écoutant l'évangile de dimanche avant de filer chercher les oeufs de Pâques dans le jardin; des ouvriers réparant un auvent; la messe de l'évêque; le Professeur Cai en grande démonstration; moi dans la vieille ville.

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 18:26

Hier soir, The Evenement à Shanghai était le concert des Rolling Stones. Une partie (infime) de la jeunesse dorée chinoise de Shanghai était au rendez-vous, complétant la plus grande concentration d'expats jamais vue, sans toutefois parvenir à remplir la minuscule salle de concert (8000 places) du Shanghai stadium. Le prix exorbitant des places (le même qu'en Europe- pour un pouvoir d'achat bien moindre) et la faible notoriété du groupe de Rock stars en Chine, n'a pas vraiment déplacé les foules. Pour leur première apparition en Chine, ils ont du être bien déçu.

Nous aussi d'ailleurs. Avec une heure de retard -relous les Stones!- le concert a commencé doucement, Mike (le chanteur) a eu du mal à chauffer la salle. Heureusement qu'en attendant les stars un groupe de Français a eu l'audace de lancer une "ola" plutôt bien suivie. Ambiance bon enfant, ça nous a fait bien rire. Vive la France!

Le concert donc était moyen. Début moyen, milieu médiocre de chansons douces, peu connues, pour finir, Dieu soit loué, en vrai Rolling stones avec quelques grands tubes tel "Satisfaction". Bilan malgré tout positif car en dépit de leur gueule de drogué ravagée, ils restent de grands chanteurs et musiciens. Des vraies stars, avec défauts et qualités.

Aujourd'hui

Après l'indispensable et interminable messe des Rameaux, direction le théâtre avec quelques amis, où un groupe d'expat Français joue une pièce inconnue, "Larguez les amarres", du Vendéen Jean-Claude Martineau. La scène se passe dans une pension de famille d'une station balnéraire sur la côte Atlantique. Les personnages ont tous des personnalités très prononcées. Un mari très très faible est malmené par sa femme. Une soubrette demeurée (très). Une vacancière trop naïve. Un Tanguy parisien drôlement timide qui s'avère être un commissaire de police infiltré en opération. Un capitaine Haddock en retraite, gros farceur. Un bandit traficant de drogue. Et enfin une tenancière la tête sur les épaules. Cette troupe amateur était excellente. On a beaucoup ri et bien apprécié ce très bon moment. J'y avais amené Florence, une étudiante chinoise qui me parle chinois et avec qui je parle français. Elle m'a assuré avec compris en très très gros ce dont il s'agissait. Tout va donc bien Madame la Marquise!

Rugby

Un week-end de Top 14 ne se termine jamais sans un petit article rugbylistique! Alors je ne dérogerais pas. D'autant que quoiqu'en dise Riko, il s'est avéré presque excellent. Le Stade Français a encore frappé en battant Clermont (28-15), pour sa 6e victoire consécutive. Par contre hélas -et là ma tristesse se joint à la tienne Riko- le Stade Toulousain (de to loose) a encore perdu! S'inclinant devant Biarritz qui du coup revient à égalité avec le Stade Français à la 1re place du classement du Top 14. Il nous reste 5 journée de championnat pour recaler les Biarrots à la 2e place. Du cake. Samedi Saint: le Stade Français se déplace à Toulouse pour la 22e journée, et comme à l'aller (au stade de France le 11 octobre 2005 -tous le monde s'en rappelle), les Toulousains vont perdre. C'est une bien mauvaise saison pour Michalak!

Autres

Pendant que mes petits camarades passent 3 jours dans le train pour un voyage de classe à Beijing et ailleurs, je suis tranquille en vacances. Petite virée prévue dans un archipel à 3h de bateau de Shanghai, puis révision des exams (le 20 avril) et offices de la semaine Sainte. Dur dur programme. En plus mon pote Saint Gilles (celui du panneau d'agglo pour les "au courant") devrait arriver sous peu. Il était à Pékin il y a 8 jours. On va bien se marrer!

Chers camarades étudiants qui souhaitent aller en cours, je pense à vous et soutien, infailliblement et moralement, vos action de libération des facs. Il y a quelques jours, le New York Times (journal pourtant de centre gauche) écrivait de la France que "près d'un quart de ses jeunes sont sans emploi, mais ils sont trop occupés à brûler des voitures pour rechercher du travail!" Est-ce là l'image de la France à l'étranger? Trois fois hélas oui. Mais ne nous laissons pas abattre. Un jour, si Dieu veut et grâce à nous (principe du "aide-toi et le ciel t'aidera") la France renaîtra de sa dictature syndicaliste et conservatrice!

 

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 18:57

Aurjourd'hui 5 avril, c'est le Qing Ming jié (le ming de Xiao-Ming!). C'est la fête des morts chinoise, appelé aussi très poétiquement festival du nettoyage des tombes. Comme son nom l'indique, on nettoie les tombes, puis on apporte des offrandes (canard laqué, fruits et pinard), on brûle du papier d'argent et on allume des pétards (avant de partir on mange les offrandes pour que les morts puissent y goûter en esprit. On brûle aussi beaucoup d'encens, la fumée étant un moyen pour entrer en contact avec l'au-delà et créerr un trait d'union entre ciel et terre.

Comme ce n'est pas un jour férié, les Chinois se déplacent au cimetière quand ils peuvent, souvent, les week-end encadrant.

Dù Mù, un célèbre poète de la dynastie Tang (618-907 -la dynastie, pas le poète) à écrit un fameux poème à ce sujet:

清明时节雨纷纷

 

路上行人欲断魂

 

借问酒家何处有

 

牧童遥指杏花村

 

路漫漫其修远兮。

 

Prononciation en pi-yin:

Qing1 ming2 shi2 jié yu3 fen1 fen1

 

Lù shàng xing2 rén yù duàn hun2

 

Jiè wèn jiu3 jia1 hé chù you3

 

Mù tong2 yao2 zhi3 xing4 hua1 cun1

 

Lu1 màn màn qi2 xiu1 yuan3 xi1

 

Traduction fait maison (donc grosso merdo)

Pendant le Qing Ming jié (festival du nettoyage des tombes), il tombe des cordes

Sur le route du Nord, un homme désire perdre son âme

Il se demande où trouver un bar

Un jeune berger montre du doigt une fleur d’abricot, loin du village

Très lentement il étudie la lointaine X  

 

X: c'est le dernier mot du poème, qui n'est pas dans mon dictionnaire.

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 13:40

Cinq camarades de classes étaient installés, au soleil, à la terrasse d'un café ce week-end à Shanghai. Après moult (ce mot ce met-il au pluriel?)  hésitations, ils décident de commander un mini fût de 2,5 litres de Budweiser. Le serveur en est aussitôt informé.

L'envie d'une glace prend l'une d'entre eux (je précise que ce n'est pas moi). On arrache au serveur les différents parfums en stock: chocolat, vanille et framboise. Pas de fraise? Non. Alors va pour une coupe vanille-framboise. Une demi-heure après le fût, arrivent DEUX coupes, vanille-FRAISE! Crazy Shanghai!

 

 

 

 

 

 

Hier soir, j'ai regardé "Cyrano de Bergerac" un dvd acheté sur un trottoir de Shanghai pour 7 rmb (70 cts d'euros). Au dos, les langues indiquées étaient: English and Mandarin, soustitres, idem. La version chinoise marchait très bien, alors que, fort heureusement pour la beauté du verbe, l'anglais n'existait pas, remplacé par la version originale en français. Crazy Shanghai. C'est un peu court, je sais, mais tout le monde ne s'appelle pas Rostand (et d'ailleurs je ne m'appelle pas tout le monde, comme qui dirait...).

[Ceci dit, je pense filer rapidemment le dvd à des amis chinois -apprenant le français- plus je le regarde, plus les libertés prises par rapport au texte m'horripilent.]

Aujourd'hui, il faisait très chaud, température à peine supportable en T-shirt, mais aussi très humide, présageant un orage sous peu. A 16h, 5mn avant la fin du cours, la prof nous a offert un "xia ke" (classe is ended) tonitruant, en précisant de se grouiller de rentrer avant l'averse. Ca na pas loupé. Une demi-heure plus tard, il tombait des cordes. Crazy Shanghai!

En sortant dîner -dans un bon petit resto coréen- vers 20h30, il ne pleuvait plus, jusqu'au moment de l'addition où il s'est mis à pleuvoir comme vache qui pisse. Les 3mn à vélo pour rentrer à la résidence on suffit à nous tremper entièrement. C'est le jean gorgé d'eau, trempé jusqu'aux os et les cheveux dégoulinants que nous sommes rentrés sous l'oeil rieur du gardien. Vite une bonne douche brûlante. Ah vraiment, crazy Shanghai!

 

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 14:04

L'importante chose de la journée est l'anniversaire de la mort de notre Saint-Père adoré, Jean-Paul II, Giovanni Paulus II, Karol Wojtyla de son nom de baptême.

Rappelez-vous ce mémorable week-end au Mont Porcher, il y a un an. La triste nouvelle est survenue vers 22h, le samedi 2 avril, alors que nous étions, il faut le dire, en pleine chouille. Le lendemain à Sablé, le Père abbé de Solesme n'y a même pas fait mention, laissant sur leur faim les journalistes présents. Le lundi nous étions dans le journal avec le petit Alexandre au premier plan. Le mardi soir, Guillaume, Riko, Sol et moi partions pour Rome, peu après Hugues, Bertrand et Anne-Laure partaient aussi, grossir le flot des trois millions de pélerins rendus à Rome pour l'enterrement de JPII. Un voyage extraordinaire, plein d'émotions.

[Le 18 avril suivant, le conclave s'ouvrait, Ben, Furet, Riko, Sol et moi étions à nouveau au Mont Porcher. Le champagne était au frais pour l'élection de Son Eminence le cardinal Ratzinger. Et le lendemain, 19 avril, la génération Benoît XVI relayait la génération JPII.]

En ce jour anniversaire, je vous propose une prière pour obtenir des grâces par l'intercession de JPII -avec tous les "sancto subito" criés depuis sa mort, ça doit marcher- :

PRIÈRE POUR OBTENIR DES GRÂCES PAR L’INTERCESSION
DU SERVITEUR DE DIEU LE PAPE JEAN-PAUL II

O Sainte Trinité,
Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise
du Pape Jean-Paul II
et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité,
la gloire de la croix du Christ
et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie
et à l’intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur
et nous a indiqué la sainteté,
dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,
voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté,
la grâce que nous implorons,
animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt
aux honneurs des autels.
Amen.

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31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 17:27

A l'affiche ce soir au ciné-club de l'Alliance Française de Shanghai: "Le péril jeune". Un film de Cédric Klapish (1994).

Avec Marc, Mathilde, Natacha, Pascaline et Pierre, nous y allons. Un1/4h de vélo pour rejoindre l'arrêt de bus. Une 1/2h de bus (je parlerai des bus chinois plus tard). Arrivée devant l'Alliance Française.

La salle de "ciné" est en haut de plein d'escaliers. Il faut connaître. On paie chacun nos 5 yuans (0.50 euros) et on s'installe. A nous cinq nous formons plus de la moitié de l'auditoire.

Le film c'est l'histoire d'un jeune homme: Tomasi, qui meurt d'une over-dose dans les années 70. Un mois après, sa petite amie  accouche. Les quatre meilleurs amis de Tomasi sont à la maternité pour soutenir la jeune maman. Ils repassent le film de leurs années-lycées. Filles, grand amour, militantisme, lutte des classes, lycéens cancres, le cocktail est excellent. J'ai bien aimé.

Seul hic, l'interruption du dvd pendant la projection (car très sale), et comme il n'y avait pas d'appariteur, on a du bidouiller pour le refaire marcher (et ça a marché).

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 16:55

Eureka!

 

J'ai enfin réussi à installer les "langues d'extrême-orient" sur mon PC. Voilà donc enfin mon nom en chinois:

 

 

(Xiao Ming en transcription phonétique), "Clarté/ Lumière de l'aurore". C'est beau n'est-ce pas?

 

et Hu mon nom de famille s'écrit

Dans le dictionnaire est écrit: population non Han du nord de la Chine. Je me demande s'il ne s'agit pas des Mandchous, qui s'emparent de Pékin en 1644 et fondent la dysnastie Qing qui règnera jusqu'en 1911 et la déposition du "Dernier empereur".

 

Le dico ajoute que (hu shuo) signifie: dire des bêtises, parler à tort et à travers,

et 胡来 (hu lai) faire des bêtises.

 

Comprenez donc mes atavismes!!!!!

 

D'ici peu -dès que j'aurai fini de le traduire pour vous- un petit poème sera en ligne.

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