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Bienvenue

Après quelques années en Chine, puis en Martinique, me voilà de retour à Paris, du moins pour un certain temps; les pérégrinations vont sûrement continuer...  

Bonne visite sur ce blog.

Elise

dispo

Si vous cherchez un pigiste à Shanghai, contactez-moi.

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Comme disait Jules Renard dans son Journal:

 

"Ajoutez deux lettres à Paris: c'est le Paradis!"

2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 20:07

Message à l'attention du Monsieur distrait qui a pris MON vélo par mégarde en sectionnant les deux antivols dans la nuit du 23 au 24 octobre rue Dupleix à Paris :

"S'il vous plaît, rendez-le moi, j'en ai besoin" !

 

NB: si une bonne âme a une vieille bicyclette qui l'encombre et voudrait s'en débarrasser, je suis preneuse. Merci beaucoup. 

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 17:45
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris la triste nouvelle de la disparition de Jacques Marseille. Il était pour moi "Monsieur le Professeur". Un immense historien dont j'ai eu l'honneur de suivre les cours en licence et en maîtrise d'histoire économique à la Sorbonne (entre 2003 et 2005). Jacques Marseille était un pédagogue convaincant qui transmettait son savoir avec amour et brio. Un prof dont l'amphi était plein même aux aurores un samedi quand il devait rattraper un cours. Un prof qui avait ses idées mais qui ne refusait jamais un débat quand celles de ses étudiants divergeaient. 
Nul doute que ses cours et ses écrits ont marqué ma vie d'étudiante, mais aussi la perception que j'ai de la vie aujourd'hui. 
Il a formé tant d'étudiants que j'espère, un jour, l'un d'eux marchera dans ses traces afin perpétuer son esprit d'analyse si particulier. 
Adieu Monsieur le professeur! Je ne vous oublierai jamais.
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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 18:10

Revenant de la campagne, j'ai enfin le haut-débit pour vous raconter ma dernière chasse.

Bottes bien cirées, culotte qui -à mon grand étonnement- a retrouvé sa couleur d'avant la Mongolie, veste impeccable et damart sous la chemise.

Lever à 8h (un samedi matin!), gros petit déj, ciel couvert, problèmes habituels pour le noeud de cravate de chasse, chignon qui ne tient pas sous la bombe et une demi-heure pour mettre mes nouvelles lentilles.

Arrivée dans les premiers à la Chapelle de la Mare, le lieu de rendez-vous, en forêt de Sillé (72 -pays des rillettes, des 24h et des poulets de Loué).

On selle, on bride, on écoute le rapport et on part. Tranquille, c'est les vacances. Quand on est pas monté depuis six mois et une chute ayant coûté une côte, on prend son temps pour le rodage.

La chasse part vite, très vite, et naturellement, nous perdons la chasse. Nous: c'est Diane et moi qui chevauchons côte à côte. Plus tard, les aboiements et les sons de trompes et de piboles se rapprochent. La chasse est en-dessous de nous. On y est presque. Pas de chance. Le temps de trouver une allée pour descendre en contre-bas, la chasse s'était déjà volatilisée. Sûrement à vive allure. Le vent entrant dans la partie, on n'entend plus que le bruissement des arbres.

Alors on a traversé la forêt. Courrant après la chasse. Au pas, au trot et au galop, dans le vent et sous la pluie. Et on a retrouvé les chiens et l'équipage quinze kilomètres plus tard. Dans ce fond de la forêt, toute la faune est réunie. Des chevreuils et des biches passent sans arrêt, comme des autos sur le périph. Notre cerf est malin, pour dérouter les chiens il les attire sur mille traces différentes.

La recherche prend du temps. La trace est retrouvée, alors la poursuite s'engage, taïaut, taïaut! puis reperdue. Au détour des allées, les cavaliers de l'équipage, par deux ou trois, sont à l'affût.

Vers 16h, lancés à la suite du cerf, on le voit traverser une propriété, longer un château, des corps de fermes et sauter dans un pré pour se mêler aux vaches. Poursuivi par les chiens, fatigués après cinq heures de course, il sort de sa retraite, traverse une grande route et retourne sous les bois.

Deux heures après, au son de la trompe, c'est enfin l'hallali. Acculé, entouré par les chiens, aussi fatigué qu'eux, le cerf s'effondre sous le coup d'une dague. La chasse est finie. La journée tout autant. La nuit est presque tombée. On descend de cheval après une  journée en selle. On étanche la soif, on dévore les sandwiches, puis on couvre les chevaux et on file chercher vans, camions et voitures restés à l'autre bout de la forêt. Une fois les chevaux embarqués, les sonneurs, en rang, annoncent la curée.

La trentaine de chiens louche sur le cerf reposant devant eux. Après les trompes, c'est à eux. Ils le savent, le sentent, attendent. Le maître d'équipage ôte la tête et la peau du cerf qui recouvraient sa chair découpée juste avant. Au signal, les chiens se ruent dessus. Sus à la bête! Leur dîner est toujours accompagné des trompes. L'équipage, fourbu, trouve encore la force de sonner jusqu'à la fin.

Les trompes de chasse retentissent dans la nuit, noire, désormais.

Et maintenant, sus au dîner!

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 22:27
Une petite virée en province m'a quelque peu éloigné de mon cher blog. Pourtant j'ai plein de choses à y raconter, qui seront pour la prochaine fois.

D'ici là:chers amis Shanghaiens, soyez assurés que je pense bien à vous.

Et chers amis de métropole, de grâce demandez-moi par mail mon nouveau (et temporaire) numéro car l'ancien est obsolète. Il a même été réattribué et son nouveau bénéficiaire va finir par me haïr à force de recevoir tant de messages qui me sont destinés. Donc oubliez le 06 73 65 28 XX! Il ne me téléphone plus!!!
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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:47

Tarmac de Roissy, 6h. Alors que l'avion n'est pas encore à l'arrêt, la moitié des passagers se lève pour prendre ses bagages. Les hôtesses sont à deux doigts de se fâcher avant d'abandonner la partie.

Une heure plus tard, dans le taxi nous amenant à la maison, premiers embouteillages.

Quand je serai présidente de la région, je ferai construire de grands parkings à toutes les gares de RER, gratuits sur présentation d'un titre de transport en commun. Pour que tous les provinciaux et banlieusards (tous ceux qui ne sont pas immatriculés 75) aient le choix, ou non, des bouchons matinaux (et laissent libres les places intra-muros aux bons Parisiens).

Ah, quelle joie de retrouver Paris après 11 longs mois d'absence. Petit café/clope sur le balcon en regardant la tour Eiffel, y a que ça de bon. 

Ah Paris, Paris.

Malheureusement certains détails gâchent le plaisir des retrouvailles. Figurez-vous qu'une voix de bus occupe la moitié de l'avenue Mac Mahon, désormais sens unique (vers l'Etoile) pour les voitures. C'est affreux. Où se garer en allant chez Bonne Maman? Et surtout, pour qui voterai-je en 2008?

Après la déception routière, une bonne petite chouille d'accueil rue Balard remonte bien le moral. Bons potes, Kro, Porto, Muscat... introuvables à "Jialefu", merci Anne-Cé.                                                          

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13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 02:47
Bertrand Delanoë envisage de renommer le parvis de Notre-Dame en place Jean-Paul II. Faut-il se féliciter de cette annonce ou saluer l'hypocrisie de l'homme politique?
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