En Chine, les étrangers, gentiment surnommés les Lao Wai ( 老外littéralement « vieux étrangers ») -à défaut de cracher dans la rue- se la pètent souvent plus haut que leur derrière.
Chacun semble entouré d’une chape protectrice d’invulnérabilité. Dès lors, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres. On en profite donc pour se tenir mal, très mal. Etre bourré tous les soirs, sauter sur toutes les filles qui ont les yeux bridés et le cul plat et tenir des discours méprisants au petit personnel chinois.
A la rigueur chacun fait ce qu’il veut, même si parfois on peut avoir honte d’être compatriote d’individus aux mœurs si légères et aux paroles si hautaines.
Seulement, le Lao Wai ne s’arrête pas là. Il se sent aussi au dessus des lois. Du coup, malgré l’interdiction -à Shanghai-concernant les étrangers de conduire des deux-roues motorisés, beaucoup le font, sans papiers, sans (ou avec de fausses) plaques et bien sûr sans assurance pour le meilleur et pour le pire.
L’an dernier, les flics fermaient les yeux, puis ils ont commencé à confisquer les scooters (cf. photo) et attention, maintenant cela va jusqu’à l’expulsion. Un français s’est retrouvé récemment dans l’avion pour conduite illégale de side-car. L’unique garage de side-car a d’ailleurs fait l’objet d’une descente de police. Un autre se fait racketter par un cycliste chinois qu’il a fait tomber en scooter pour prix de sa non-dénonciation à la police. Un troisième est en prison pour avoir percuté une femme qui est morte à l’hôpital des suites de l’accident.
Bon sang ! Shanghai n’est plus (« une colonie ») française depuis 1945, arrêtez les conneries et passez au moins votre permis ! Ou alors, faites du vélo.